Le choc fut si rude que tout mon être frémit face à tant de violence! La première pensée qui me traversa l'esprit fut " Pourquoi?". Puis une insidieuse suspicion fit son chemin : "serais-je envoutée, maudite, ou seulement malchanceuse?"
Je fermais les yeux, et avec l'espoir que lorsque je les rouvrirais, tout serait comme avant. Un, deux, trois. Je relève les paupières. Et zut, flute, mince et remince! Devant moi, sur l'écran, toujours le même message : annulation du salon de Pollestres, annulation du salon de Rivesaltes, annulation du salon de Sigean... Bref, nous sommes sans salon littéraire, avec nos chefs d'oeuvre bien au chaud dans les cartons! Mais ne désespérons pas, un jour nous serons libres de nous déplacer ( avec ou sans masque) librement et nous, les auteurs serons au rendez-vous!
Alors à très vite